Acte de naissance de Caroline Mathilde Françoise Béchard (6 février 1852 – Saint-Martin-de-Valgalgues)
Notes marginales :
N°10. Naissance de Caroline Mathilde Françoise Béchard.
Texte :
L’an 1852, et le 6 février à 2 heures du soir, devant nous, maire officier public de l’état-civil de la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues, chef-lieu de canton (Gard), est comparu le nommé Eusèbe Béchard, propriétaire cultivateur, habitant au hameau de Sauvagnac, dans ladite commune de Saint-Martin, âgé de 38 ans.
Lequel m’a présenté un enfant du sexe féminin, né audit lieu de Sauvagnac, ce jourd’hui, 6 dudit mois de février, à 8 heures du matin, de lui déclarant et de Victoire André, son épouse légitime, âgée de 37 ans. Auquel dit enfant il a déclaré vouloir lui donner les prénoms de Caroline Mathilde Françoise.
Lesdites présentations et déclarations faites en présence de Jean-Pierre Baldy, propriétaire, âgé de 48 ans, et […] Rouvière, boulanger, âgé de 26 ans, tous deux habitant ladite commune. Et ont lesdits témoins, avec le comparant, signé le présent avec nous, après lecture.
Source :
AD Gard, Saint-Martin-de-Valgalgues, année 1852, acte 10
Acte de mariage de Caroline Mathilde Françoise Béchard (3 février 1872 – Saint-Martin-de-Valgalgues)
Notes marginales :
N°2. Mariage entre Joseph Jules Teissonnierre et Mathilde Caroline Françoise Béchard.
Texte :
L’an 1872, et le 3 février, à 3 heures du soir, devant nous, François Régis Cavalier, maire officier de l’état-civil de la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues, arrondissement d’Alais (Gard), sont comparus publiquement en la maison commune :
– sieur Joseph Jules Teissonnierre, propriétaire, né audit Saint-Martin, le 16 décembre 1844, ainsi qu’il résulte de son acte de naissance que nous avons à notre disposition, fils légitime de Jean Joseph Teissonnierre, propriétaire, âgé de 56 ans, présent et consentant, demeurant avec son père audit lieu de Saint-Martin ***, d’une part,
– et demoiselle Mathilde Caroline Françoise Béchard, sans profession, née à Sauvagnac, même commune de Saint-Martin, le 2 février 1852, ainsi qu’il résulte de son acte de naissance inscrit dans nos registre de l’état-civil, fille légitime de Eusèbe Béchard, propriétaire, âgé de 58 ans, et de Victoire André, âgée de 58 ans, tous deux présents et consentants, demeurant avec ses père et mère audit lieu de Sauvagnac, d’autre part.
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projetté entre eux et dont les publications ont été faites les dimanches 14 et 21 janvier dernier, à 10 heures du matin, sans avoir reçu aucune opposition. Faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture des actes de publication, des actes de naissance des futurs époux, des autres pièces produites et du [chapitre] 6 du titre du code Napoléon, intitulé « Du mariage », nous avons reçu de chacun d’eux séparément la déclaration qu’ils veulent se prendre pour mari et pour femme. En conséquence, nous déclarons, au nom de la loi, que ledit Joseph Jules Teissonnierre et ladite Mathilde Caroline Françoise Béchard sont unis par le mariage, conformément à la loi du 19 juillet 1850.
Nous avons interpellé les futurs époux de nous déclarer s’ils n’ont point passé d’acte de mariage devant notaire. Lesquels nous ont répondu affirmativement et nous ont remis le certificat ci-annexé, qu’a délivré maître Pagès, notaire à la résidence d’Alais. Duquel il constate que les futurs épous ont passé acte de mariage devant lui, le 11 janvier dernier.
De tout ce dessus en avons dressé acte, en présence de Jules Giroux, menuisier, âgé de 33 ans, Auguste Gazaix, cordonnier, âgé de 42 ans, non parents des futurs époux, Antonin Teissonnierre, propriétaire, âgé de 30 ans, frère du futur époux, et Michel Jullian, instituteur, âgé de 58 ans, oncle du futur époux, et habitant tous quatre au lieu et commune dudit Saint-Martin. Et ont lesdits témoins, avec les futurs époux et leurs pères, signé le présent avec nous, après lecture, la mère de la future épouse qui, requise de signer, a déclaré ne savoir le faire.
***et de feue Louise Sauze, décédée audit Saint-Martin, le 26 décembre 1862, ainsi qu’il résulte de son acte de décès que nous avons à notre disposition. Renvoi approuvé et la rature d’un mot nul.
Source :
AD Gard, Saint-Martin-de-Valgalgues, année 1872, acte 2