Notes marginales :
Joseph Ville.
Texte :
Ce jourd’hui, 10 Messidor An VII de la République française, à 9 heures du matin, par devant moi, François Orliac, agent municipal de la commune de Vernajoul, canton de Foix, s’est présenté dans la maison commune Pierre Ville, cultivateur de cette commune.
Lequel, assisté de François Appollinaire Segui, cultivateur, âgé de 52 ans, et de Françoise Roy, sage-femme, âgée de 63 ans, tous deux aussi de cette commune, a déclaré que Marie Laguerre, son épouse en légitime mariage, est accouchée le 8 du présent mois, à 1 heure du matin, d’un enfant mâle, auquel il a donné le prénom de Joseph.
Sur la représentation dudit enfant et la vérité de la déclaration conforme par lesdits témoins, j’ai rédigé le présent acte que François Appollinaire Segui a signé avec moi, les autres ayant déclaré ne savoir.
Source :
AD Ariège, 1NUM/304EDT/E1, p.73
Notes marginales :
N° premier du 17 août.
Ville Joseph et Raury Marie.
Garçon et fille. 63 ans – 47 ans.
Texte :
L’an 1862 et le 17 août, à 7 heures du matin, devant nous, Doumens Jean-Pierre, maire officier de l’état-civil de la commune de Château-Verdun, canton de Cabannes, département de l’Ariège, sont comparus publiquement en la maison commune :
– Ville Joseph, entrepreneur, âgé de 63 ans, né à Vernajoul, le 6 Messidor An VII de la République française, ainsi qu’il résulte de l’extrait en forme qui nous a été remis pour être annexé au présent, demeurant à Château-Verdun, fils de feu Ville Pierre dit l’Abeille, décédé audit Vernajoul, le 30 septembre 1810, ainsi qu’il appert de son acte de décès, dont l’extrait nous a été remis pour être annexé au présent, et de feu Angrieu Marie Laguerre, décédée à ladite commune de Vernajoul, le 1er juin 1836, ainsi qu’il conste de son acte de décès, dont l’extrait nous a été remis pour être annexé au présent, demeurant l’un et l’autre, quand ils vivaient, audit Vernajoul. Ledit Ville Joseph n’ayant ni parents ni aïeuls existants, procède et agit de son seul consentement.
– et Raury Marie, ménagère, âgée de 47 ans, née à Lordat, le 15 juillet 1815, ainsi qu’il résulte de son acte de naissance, dont l’extrait nous a été remis pour être joint au présent, demeurant à Château-Verdun, fille de feu Raury Jacques, cultivateur, décédé à Lordat, le 8 mars 1824, ainsi qu’il conste de son acte de décès, dont l’extrait nous a été remis pour être annexé au présent, et de feu Raury Anne, cultivatrice, décédée à Lordat, ainsi qu’il appert de son acte de décès, dont l’extrait nous a été remis pour être annexé au présent, demeurant l’un et l’autre, quand ils vivaient, audit Lordat. Ladite Raury Marie demeurant à Château-Verdun, n’ayant ni parents ni aïeuls existants agit et procède de son seul consentement.
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, et dont les publications ont été faites en cette commune les deux dimanches consécutifs 27 juillet dernier et 3 août courant, à 9 heures du matin, ainsi qu’il résulte des actes de publication inscrits au registre de l’état-civil duquel nous sommes dépositaires.
Après avoir interpellé les futurs époux sur l’existence et la date de leur contrat de mariage par devant notaire, nous avons reçu d’eux cette réponse que leur contrat de mariage a été retenu par maître Calvet Jean-Baptiste, notaire à la résidence d’Urs, sous la date du 16 août courant, ainsi qu’il appert du certificat délivré par le notaire et qui fera partie du présent.
Aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir dressé lecture des actes de publication de naissance des futurs époux, des actes de décès de leur père et mère et du certificat délivré par le notaire, pièces produites qui ont été dûment paraphées, et aussi du chapitre 6 du titre du Code Napoléon intitulé « Du mariage », nous avons reçu de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme et nous prononçons au nom de la loi que Ville Joseph et Raury Marie, demeurant tous les deux à Château-Verdun, sont unis par le mariage.
Et aussitôt lesdits époux ont déclaré qu’il est né d’eux deux enfants jumeaux, l’un du sexe masculin, inscrit sur les registres de l’état-civil de cette commune en date du 11 juin 1842 et désigné sous le nom de Ville Antoine Hypolite, l’autre du sexe féminin, inscrit aussi sur lesdits registres sous la même date et portant les noms de Ville Zélie Magdelaine. Lesquels enfants ils reconnaissent pour leurs fils légitimes, devant porter à l’avenir les noms qui leur fussent donnés lors de leur naissance, ledit Ville les ayant alors reconnus.
De tout quoi nous avons dressé acte, en présence de Gardes Michel, facteur rural, âgé de 30 ans, demeurant à Aston, de Loubes Antoine, propriétaire, âgé de 53 ans, de Loubes Pierre, forgeur, âgé de 53 ans, tous les deux demeurant à Château-Verdun, et de Caugne Pierre, greffier, âgé de 36 ans, demeurant aux Cabannes. Et il en a été donné lecture aux parties et aux témoins, qui ont signé avec nous, sauf Marie Raury qui a déclaré ne savoir.
Source :
AD Ariège, 1NUM/4E1025, p.108-109
Notes marginales :
N°Premier. 24 janvier. Ville Joseph. Mort : 69 ans.
Fait double à Foix, le 20 décembre 1867.
Texte :
L’an 1868 et le 24 janvier à 5 heures du soir, devant nous, Doumens Jean Pierre, maire officier de l’état civil de la commune de Château-Verdun, canton des Cabannes, département de l’Ariège, ont comparu les sieurs Siese Gabriel, charbonnier, âgé de 70 ans, et Fourès François, cultivateur, âgé de 60 ans, tous deux demeurant à Château-Verdun, voisins et non parents du défunt.
Lesquels nous ont déclaré que ce jourd’hui, 24 janvier, à 2 heures du soir, est décédé, ainsi que nous nous en sommes assuré, dans sa maison d’habitation, sise aux Cabannes, je dis à Château-Verdun, Ville Joseph, charpentier entrepreneur, âgé de 69 ans, demeurant à Château-Verdun, époux de Raury Marie, ménagère, demeurant audit Château-Verdun, née à Vernajoul, de parents décédés dont nous n’avons pu découvrir les noms.
Et les déclarants requis de signer avec nous le présent acte de décès ont dit ne savoir, après qu’il leur en a été fait lecture.
Source :
AD Ariège, 1NUM/4E1026, p.168